La qualité de l’air est un enjeu important dans l’industrie, tant pour préserver l’environnement que la santé des travailleurs. Entre obligations légales et responsabilité, les industriels doivent renforcer leur action en faveur d’un air plus sain, à la fois à l’intérieur et aux alentours de leurs usines. Comment y parvenir ? Quelles techniques et bonnes pratiques mettre en œuvre ? Nous tenterons dans cet article de faire le point sur les solutions qui s’offrent aux entreprises pour mieux mesurer, réduire et traiter les polluants émis lors de leurs processus de production. Des réponses existent pour filtrer efficacement l’air tout en limitant l’empreinte environnementale par une meilleure valorisation des déchets.
Comment mesurer la qualité de l’air dans une usine ?
Il est essentiel de mesurer précisément la qualité de l’air est indispensable pour toute industrie soucieuse de maîtriser ses émissions polluantes. Différentes méthodes existent pour analyser les polluants présents dans l’atmosphère des usines. Des préleveurs d’air positionnés à des endroits stratégiques (cheminées, zones de production, etc.) permettent d’effectuer des mesures en continu. Ces analyseurs gaz détectent le type et la concentration des polluants qui peuvent se trouver présents dans l’air. De même, des capteurs de poussières évaluent les niveaux de particules fines. Des laboratoires spécialisés réalisent également des mesures ponctuelles plus approfondies. Les résultats sont comparés aux seuils réglementaires en vigueur afin de vérifier leur conformité. Grâce à des dispositifs de filtration, comme le filtre à air Isofilter, les industriels peuvent assainir l’atmosphère ambiante des points névralgiques à traiter en priorité pour améliorer la qualité de l’air, au bénéfice de tous les ouvriers.
Quels risques pour les ouvriers en cas de non-respect des seuils d’émission ?
Attardons-nous maintenant sur les conséquences potentielles du non-respect des seuils d’émission de polluants en milieu industriel. Une qualité de l’air dégradée dans les usines entraîne en premier lieu des risques majeurs pour la santé des travailleurs. En respirant quotidiennement un air pollué par les poussières et les gaz toxiques, les ouvriers s’exposent à :
- des troubles respiratoires ;
- des cancers ;
- des maladies cardiovasculaires ;
- des allergies ;
- une fatigue chronique.
Outre ces impacts sanitaires, le dépassement régulier des valeurs limites réglementaires peut aussi conduire à des sanctions financières, ou des arrêts de production. Préserver la qualité de l’air devient donc un enjeu aussi bien éthique qu’économique pour les industriels.
Est-il possible de réutiliser ou recycler les poussières et particules filtrées ?
Enfin, les poussières et particules filtrées peuvent dans certains cas être recyclées ou réutilisées, dans une logique d’économie circulaire. Des procédés permettent par exemple de récupérer des métaux ou minéraux précieux présents dans ces résidus. Les cendres issues de chaudières peuvent servir dans les travaux publics. La fabrication de matériaux de construction à partir de poussières est également possible. Toutefois, la dangerosité et la composition des poussières industrielles filtrées nécessitent des analyses précises avant toute réutilisation. Ces solutions innovantes restent pour l’instant assez rares, mais ouvrent des perspectives intéressantes pour valoriser ces déchets, plutôt que de simplement les stocker ou les incinérer. Des pistes qui méritent d’être creusées dans une optique d’économie plus durable.